Le vélo couché est bon pour le squelette et le cœur : il permet de parcourir de longues distances, sans douleur.
Sur la route, le cycliste peut utiliser trois types de vélos :
- le vélo couché,
- le vélo de course,
- le vélo de route.
Un vélo d'après-guerre pour les longues distances
Pour la petite histoire, le vélo couché a été inventé par le constructeur Charles Mouché après la seconde guerre mondiale en France. Dans ce climat après-guerre, les Français n'avaient plus les moyens d'acquérir une voiture. Ce vélo constituait une bonne matière de se déplacer à moindre coût.
Le vélo couché : un bon confort sur de longues distances
Le vélo couché ou « vélo horizontal » est une forme de cyclisme qui se pratique allongé. Le conducteur de vélo couché s'appelle un véhiste. Il est couché sur le dos, les jambes placées à l'horizontale :
- cette position est idéale pour le dos,
- allongé, le corps pénètre mieux dans l'air.
Ce type de vélo fatigue moins le cycliste qu'un vélo de route : il est bon pour le dos et pour le cœur.
À noter : le vélo couché permet également aux personnes handicapées de se déplacer.
Jusqu'à 90 km/h en vitesse de pointe
Sur de longues distances peu vallonnées, le conducteur va plus vite et dépense moins d'énergie :
- il descend les pentes plus rapidement, tout en étant plus confortablement installé,
- en revanche, sur un coteau raide, il va moins vite qu'un cycliste « en danseuse ».
Un vélo couché peut atteindre une vitesse de pointe oscillant entre 70 et 90 km/h. En revanche, la vitesse est ralentie dans les pentes raides.
À noter : le vélo couché recouvert d'une carrosserie s'appelle un vélomobile.
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Utilisation d'un vélo couché
Pour faire fonctionner un vélo couché, le véhiste s'allonge sur un siège composé :
- d'une selle confortable,
- et d'un dossier anatomique : parfois recouvert d'une peau de chamois pour s'y appuyer fortement dans les côtes.
Il pose ses pieds sur un pédalier à l'avant. Il dirige le véhicule avec un guidon, situé au-dessus de ses genoux.
La roue arrière est large, tandis que la roue avant est petite pour permettre au véhiste de se redresser pour voir confortablement la route.
Différents types de vélos couchés : la position du pédalier
La forme du vélo dépend de la place du pédalier et celle du cadre.
Place du pédalier : 3 options
Le pédalier peut être placé à trois endroits différents :
- entre les roues : le plus confortable, pour les longues distances,
- devant la roue avant : le plus courant, pour la rapidité,
- entre les roues et un guidon placé en hauteur façon « Harley Davidson » : pour les novices, facile et sécurisant, notamment en milieu urbain ou dans les côtes.
À noter : pour certains modèles, le guidon se retrouve sous le siège.
Place du cadre : 3 options aussi
Le cadre peut être positionné à trois endroits :
- cadre allongé : un compromis pour les longues distances entre stabilité et vitesse,
- cadre très allongé : pour la stabilité,
- cadre court : le plus utilisé en particulier en ville, modèle le plus rapide.
À noter : pour pratiquer ce sport en duo, il existe des tandems couchés.
Le vélo couché à traction directe : un système à part
Le vélo couché traditionnel fonctionne avec un système de propulsion.
Le vélo couché à traction directe a un principe différent. En effet, sur un modèle traditionnel, une partie de l'énergie concentrée sur le pédalier et transmise au cadre n'est pas, au final, transformée en propulsion. La traction directe utilise cette énergie perdue : le pédalage influe sur la direction du vélo.
Attention ! Cette disciple nécessite un peu d'entraînement au préalable.
Le vélo couché : rare et donc cher !
La plupart des vélos couchés sont fabriqués en Europe en peu d'exemplaires, voire à une échelle artisanale. Les prix, élevés, dépendent de la gamme choisie :
- entrée de gamme : à partir de 1 800 €,
- haut de gamme : environ 3 000 €.
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Les modèles de vélo
Sommaire
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- Quelle taille de vélo choisir ?
- Quel matériau de cadre choisir ?